Charlie par Michel Bock, membre du GL SQY
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Nous sommes encore dans la stupeur et dans l’accablement devant l’horreur du massacre terroriste, solidaires de la rédaction de Charlie, et des familles des victimes parce que qu’elles étaient juive ou parce qu’ils/elles étaient policiers ou seulement présent au mauvais moment, auxquelles justice doit être rendue. Notre cri ‘je suis Charlie’  est un cri pour la liberté de la presse et la liberté d’expression, mais je ne crois pas que Charlie aurait voulu que ce cri s’arrête à nos frontières nationales. Dans ce monde toujours plus cynique et cruel, les atteintes à la liberté d’expression sont des plus en plus nombreuses,  je voudrais vous parler de Raif Badawi, nous aurions pu évoquer malheureusement les cas d’ autres militants par exemple en Chine et en Iran ou les cas d’emprisonnement sont les plus nombreux, Raif est l’un des nombreux militants saoudiens persécutés pour avoir exprimé leurs opinions.

Raif a été condamné à 10 d’emprisonnement en mai 2014 après avoir lancé un site internet de débat politique et social en Arabie saoudite. Il a été inculpé pour la création du site et outrage à l’Islam. Sa peine a été assortie d’une sanction de 1 000 coups de fouet et de l’interdiction de quitter le pays pendant 10 ans et d’apparaitre dans les médias.

Les charges retenues contre lui ont trait à des articles dans lesquels il critiquait les autorités religieuses saoudiennes, ainsi qu’à des écrits d’autres personnes publiés sur son site.

Le parquet voulait le faire juger pour’apostasie’ (adjuration de la foi), infraction passible de la peine de mort.

Alors, comme pour Raif, multiplions notre cri  ‘ je suis Charlie pour les 177 journalistes emprisonnés dans le monde, mais aussi pour les 74 journalistes qui ont perdu la vie  en 2014 dans l’exercice de leur métier, celui simplement de  pouvoir informer.

Pour la liberté d’expression, ici et ailleurs, ce cri ne peut et ne doit pas s’arrêter.

Michel Bock, membre du GL SQY