Faut-il quitter la planète Terre et visiter Mars ou viser mars pour sauver la planète Terre ?
L’humain est un explorateur qui ne fut pas satisfait d’avoir conquis toute la Terre, planète où il est né. La conquète de l’espace, ce vaste infinie au dessus de nos têtes, devint alors un concours de performance et de records entre diverses nations de l’Amérique à la Russie en passant par l’Union-Européenne. C’est ainsi que, grâce aux américains, notre espèce aurait posé le pied sur la Lune en 1969. Cinquante-ans après, alors que le déréglement climatique de Terre est un fait scientifique et météorologique, les écologistes se mobilisent entre les opportunistes qui se verdissent et les sceptiquent qui crient au complot. Cinquante-ans après on nous fait rêver avec l’idée de mettre un pied sur Mars et de s’établir sur une autre planète. Terrible comble que l’humain qui veut quitter sa planète natale pour vivre ou survivre ailleurs après l’avoir bousillé.
Les 15 et 22 mars prochains auront lieu les élections municipales et communautaires. Les prochaines écheances électorales font l’objet d’optimisme en terme de débouchés pour l’écologie tant les possibilités pour EELV de percer dans plusieurs grandes villes sont grandes. Les Européennes ayant classé le Parti numéros 3 mais premier Parti de gauche bien loins devant les autres. Dans notre République c’est localement que tout se joue en politique, c’est les municipalités et les intercommunalités qui ont le pouvoir d’influencer la société nationale. Les suffrages de mars seront sans nul doute des indicateurs intéressant pour l’avenir en France et notemment pour 2022.
A Saint-Quentin-en-Yvelines l’enjeu est important car l’assemblée intercommunale est dominée par la majorité de droite. Jean-Michel Fourgous, le président de SQY, est à la tête d’une gouvernance quasi-dictaturale faisant la part belle aux Saintes Innovation et Excellence. Des Saintes au service du libéralisme au détriment de l’écologie, des ambitions locales mais aux impactes et intérêts nationaux :
Supraways, un projet de transports en commun aussi insolite qu’inutile puisque le développement des circulations douces, tel que le vélo, est une solution plus résonnable et que les bus suffisent entre Montigny le Bx et Elancourt. Les Jeux-Olympiques dont la dénaturation de La Revanche et le déploiement de la 5G dans le vélodrôme national tient plus du spectacle qui couvre de gloire que du respect de la nature saint-quentinoise. L’école numérique qui, bien qu’importante pour que nos enfants soient à l’aise avec les indispensables outils informatiques et numériques, représente des déchets futurs (les tablettes qui deviendront obsolètes par exemple) dont on n’a pas prévu de solution pour les éliminers sans laisser de traces blessantes pour la Terre. Le commissariat d’agglomération, quand à lui, rase des jardins familiaux pour une police moins proches des habitants et habitantes et donc plus longue à intervenir (il n’y a qu’a voir le temps que met une patrouille pour intervenir à Guyancourt ou Montigny alors qu’il y a encore un commissariat mais qu’ils envoient des policiers d’Elancourt… une 1/2 heure !).
Saint-Quentin-en-Yvelines doit revenir entre les mains de ses habitants et habitantes par le biais d’élu-e-s de gauche. Mais pas n’importe quelle gauche : écologiste et citoyenne. C’est pourquoi EELV SQY à fait le choix de ne pas présenter des listes de son Parti mais de donner son investiture à des listes citoyennes, c’est à dire hors carrières politiques, de gauche en accord avec l’idéologie écologiste qui en feraient la demande.
La nature sait reprendre ses droits après l’activité humaine, La Revanche en est la preuve. Quand l’humain aura disparu Terre pourra se régénérer. Alors viser mars est plus judicieux que de la visiter puisque c’est nous qu’il faut sauver !
Tristan Péribois
Délégué à la communication d’EELV SQY